2022, votre Parc a 10 ans et continue d’évoluer dans son action !

Ce vendredi 14 janvier, Philippe HEURA, Maire de Le Broc et Vice Président du Parc naturel régional représentant la Métropole de Nice, accueillait le Comité Syndical du Parc. Celui-ci est constitué par les délégués des communes, des intercommunalités, du Département et de la Région Sud. A l’ordre du jour : le débat d’orientation budgétaire.

En premier lieu Eric MÈLE, Président du Parc, présente ses vœux. Il porte un discours fort sur les enjeux de la ruralité de « l’ouest 06 ». La pandémie aura eu le mérite de nous faire réfléchir autrement et d’accélérer le déploiement du numérique.

En tout cas après 10 ans d’existence du Parc (2012-2022 !) le pari a réussi. Les Préalpes d’Azur se forgent une identité commune, pour exister à 47 ; bientôt 48 communes, en attente du décret intégrant Le Mas. En effet aujourd’hui on se connaît mieux, on travaille ensemble ; on se fait reconnaître et on se fait entendre plus facilement que chaque commune isolément !

Le programme 2022 propose 3 inflexions :

  • Une enquête auprès des communes pour identifier les envies de projets. Ainsi chercher à faciliter ceux qui s’inscrivent dans les axes de la Charte du Parc ;
  • Une évolution de la communication : outre la connaissance du territoire au cœur de nos messages ces dernières années, il convient de faire savoir « que fait le Parc ». Comment les élus et l’équipe, en articulation avec les acteurs du territoire, le conseil de développement et le conseil scientifique, œuvrent à la transition du territoire souhaitée en 2012.
  • Un rapprochement de proximité des socio-professionnels dans les domaines de l’hébergement, la restauration/alimentation…etc.. , visant un accueil des visiteurs à bénéfice partagé avec les services du quotidien à la population.
    • Le travail va démarrer par la rencontre des acteurs le long de la Maralpine et autour de la Marque Valeur Parc.
    • Le Parc recherche des financements complémentaires pour démultiplier ces démarches sur les autres secteurs. Il s’agit déjà dans un premier temps de mieux identifier leurs enjeux et de les mettre en relation.

Il s’agit également cette année (sans pouvoir être exhaustif !) de  :

  • Construire le plan d’action pour la forêt (70% du territoire) et le patrimoine de la pierre sèche (savoir faire reconnu par l’UNESCO depuis 2018). En         trouver les moyens ;
  • Finaliser la stratégie culturelle suite aux concertations de 2021;
  • Concrétiser les panneaux d’information aux portes d’entrée du Parc, et la mise en itinérance du patrimoine Roman ;
  • Démarrer l’étude de faisabilité d’une Maison du Parc ;
  • Lancer l’animation autour de la revalorisation de la filière laine ;
  • Élaborer une nouvelle stratégie pour candidater à la prochaine programmation Région/Europe pour le développement rural (programme LEADER) ;
  • Et poursuivre : la valorisation de la réserve internationale de ciel étoilé, l’appui aux projets agricoles, le plan d’action biodiversité, la concertation pour la gestion des sites sensibles et la médiation autour de la démarche « Préalpes d’Azur, j’aime, j’en prends soin » !

Enfin les échanges ont été riches concernant :

  • L’importance de se rencontrer entre élus pour formuler les avis du Parc. Ces avis sont demandés pour les documents d’urbanisme ou les études d’impact des projets. L’enjeu est de s’accorder sur les exigences qu’on se donne pour réussir les transitions en préservant les patrimoines.
  • La médiation encore et toujours nécessaire pour la cohabitation entre les activités de pleine nature, et l’activité d’élevage : les ambassadeurs du Parc sont mobilisables.
  • Les suites à donner aux expériences de remobilisation du foncier agricole conduites à l’image des sites tests sur Saint-Vallier-de-Thiey, Pierrefeu, Briançonnet …
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